SE JOUER DU REEL
Quand les nouvelles vous semblent trop malsaines, qu'il apparaît ce fameux mauvais goût que vous redoutez tant, quand l'extérieur tend à la brutalisation dans la bêtise et l'incongruité, il ne reste plus souvent qu'à faire un pied-de-nez au réel !!
En cette fin de matinée, je tends au surréalisme.
L'horloge s'inverse et se mélange, et mes toiles d'araignées recèlent bien des trésors.
Ultime étape de la fatigue ou du surmenage. Ultime étape de la pensée et de mes abandons.
Je me tends vers un plafond qui traîne à l'infini et dont les angles s'effacent, je me tends vers la rondeur d'une épaule dans un noir et blanc sec et précis. Je me tends dans la brûlure sentimentale dans un consumérisme tout personnel.
Les chaises s'affaissent au sol dans un désordre que j'ordonne savamment, et les "miroirs feraient bien de réfléchir davantage"....
Matinée surréaliste pour oublier l'ordre et la petitesse.
Je m'extirpe et rejoins la marge.
Le réalisme est peu sûr.